06/08/2006 à 14h57 

... j'ai 48 ans et je peux le dire, j'ai toujours été un grand branleur, toujours.
Je me suis fait dépucelé à 24 ans.
Alors c'est sûr que jusque là, je me suis astiqué comme un forcené, en culpabilisant à outrance d'ailleurs.
Bien sûr, j'étais  attiré par les filles. Mais j'avais l'air trop jeune, j'ai toujours fait plus jeune que mon âge ; maintenant ça me plait car je parais à peine quarante. Mais à cette époque, quel décalage, quel drame.
Et puis je ne connaissais pas les filles (pas de petite soeur, pas de petite voisine, école de garçons) ; c'étaient pour moi des créatures fascinantes et inaccessibles. Et elles le sont restées.
Bref, une adolescence de frustré. Ca marque !
On ne s'en remet pas vraiment.

Après ce dépucelage, j'ai connu quelques autres filles.
Et j'ai cru que c'était arrivé !
Tu parles, Charles.
J'ai retaté un peu de la branlette et me suis rendu compte que c'était autre chose que de faire l'amour et pas si désagréable non plus. Du coup j'ai continué et sans culpabiliser.
Et puis j'ai rapidement connu ma femme.
Je l'adore et l'adore toujours.
Mais pas de dessins, après quelques années, ça devient plus difficile.
La frustration s'installant, la branlette reprit de plus belle.

Et puis, même si j'ai une plutôt belle queue (la belle affaire !), il faut dire que je suis du genre éjaculateur précoce (normal, non ?). Aussi, à part de rares fois, ça n'a pas été extraordinnaire. On la comprend, ma femme. Même si c'est surtout la tendresse qui compte, etc.

Et maintenant ... depuis quelques années, je l'ai un peu molle.
On ne fait l'amour que 2 fois par an.
Voilà.
Aujourd'hui, je n'ai pas fait l'amour depuis plus de 6 mois et ne me suis fait sucé, ni n'ai lappé de vulve, depuis fin 2004.
Beau score, non ?

Du coup, je me branle plus que jamais et aujourd'hui, je peux bien le dire : ma vraie sexualité, c'est la branlette.